El progreso no es más concebido como una religión secular, una religión de salvación colectiva. Esta visión prometea del progreso, de la ciencia y de la tecnología que ha acompañado al ser humano en su marcha hacia las cumbres tecnológicas después de la Ilustración europea y americana, después de Francis Bacon, Descartes o Montaigne, es hoy objeto de críticas. La visión de la Revolución Industrial, que se remonta al siglo XVIII y se funda sobre la idea de una historia lineal de la evolución humana, está cuestionada.

Después de una treintena de años, la toma de conciencia ecológica ha sacudido los fundamentos de esta visión en todas las teorías del desarrollo. Teniendo en cuenta la escasez de recursos y  la amenaza ecológica que pesa sobre el planeta Tierra, se ha expresado la exigencia de una política de desarrollo durable que supone otro concepto  y otro vínculo con la racionalidad.

Le progrès n'est plus conçu comme une religion séculaire, une religion du salut collectif. Cette vision prométhéenne du progrès, de la science et de la technologie qui a accompagné l'être humain dans sa marche vers les sommets technologiques depuis les Lumières européennes et américaines, depuis Francis Bacon, Descartes ou Montaigne, est aujourd'hui l'objet des critiques. La vision de la Révolution industrielle, qui remonte au XVIIIe siècle et se fonde sur l'idée d'une histoire linéaire de l'évolution humaine, est remise en question.

Depuis une bonne trentaine d'années, la prise de conscience écologique a ébranlé les fondements de cette vision dans toutes les théories du développement. Compte tenu de la raréfaction des ressources et de la menace écologique qui pèse sur la planète Terre, on a vu s'exprimer l'exigence d'une politique de développement durable qui supposait un autre concept et un autre lien avec la rationalité.

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